Donner de l'amour à qui n'en reçoit, c'est lui donner la force de vivre. [PV Queedesance]

**Pouliche** Messages : 4 Date d'inscription : 23/08/2011 Age : 27

Le soleil commence tout juste à pointer le bout de son nez. La brise légère rafraîchit juste assez pour ne pas brûler sous l'effet de la chaleur déjà bien présente. Les oiseaux gazouillent doucement. C'est désert. Désert oui. Parce qu'avec cette chaleur, les gens consciencieux ne sortent pas.

Et pourtant, moi j'étais là. Parce que justement, je savais que si personne n'était là, je pouvais me promener en paix, sans avoir à guetter, à surveiller mes arrières tout le temps, à paniquer au moindre bruit, et à bondir ma cacher au moindre oiseau qui s'envole.

Je marchais paisiblement, sans penser à rien, en laissant mes pas me guider. Je ne faisait même pas attention à surveiller les territoires sur lesquels j'allais. J'avais marché toute la matinée, sans me fatiguer. Je ne me fatiguais pas très vite, même sous une grande chaleur. J'arriva finalement près de la plaine au pommiers. Je me rendit soudain compte que j'étais revenue sur la terre des indiens, ce qui était parfait ! Mon estomac gargouilla un peu, et je marcha en direction d'un pommier.
Étant trop petite pour pouvoir cueillir les pommes moi même, je dû ramasser les non mûres ou les trop mûres. Car, allez savoir pourquoi, les pommes mûres et les plus belles ne tombent jamais ! Forcée de manger les moins bonne pommes, je n'en pris qu'une ou deux, en regardant d'en bas les belles pommes luisante fortement accrochées aux branches de l'arbre.

Je m’allongea sous ce grand arbre, car l'ombre qu'il faisait laissait largement la plus à au moins 5 chevaux pour s'allonger. C'était agréable. Épuisée par ma matinée, je m'endormit paisiblement.

Je ne sais combien de temps je me suis endormie, mais lorsque je me réveilla c'était la nuit. Les grillons chantaient, et j'avais un peu froid. Mais surtout ... J'avais peur. Je n'aimais pas passer la nuit seule, et surtout loin du village. Bien que n'étant pas très loin, les distances étaient quand même grandes pour moi. *Morte de trouille, j'avais de plus en plus froid. Je me mit à trembler. J'étais assez courageuse, mais il fallait avouer que dans la nuit, je perdait tous mes moyens et je n'étais pas du tout rassurée. J’espérais tellement que quelqu'un me vienne en aide ! Je tremblais de tout mon corps, et je hennit doucement, en espérant que quelqu'un viennent me chercher. Baissant la tête toue triste, je me recoucha, en priant pour que ce moment passe le plus vite possible. Mais impossible de fermer l’œil ... Je me blottit tout contre moi même, glissant ma tête entre mes pattes pour me cacher de cette nuit si effrayante ...